La Cinémathèque française Catalogue des restaurations et tirages
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La Chute de la maison Usher

Jean Epstein / Fiction / France / 1928

Allan vient au secours de son ami Roderick Usher, qui vit dans une maison où règne une atmosphère étrange.

D'après les motifs d'Edgar Allan Poe nous souffle le générique.

La maison Usher est un manoir déjà deux ou trois fois séculaire, qui a dû être une résidence coquette, sinon somptueuse. Mais cette demeure souffre maintenant d'une décrépitude qui est l'effet bien plus d'un accord avec la désolation du parc et du paysage, que d'une pauvreté impécunieuse. Cette ruine est déjà un mystère...une maladie des choses et du domaine...A l'intérieur, l'ameublement est - ou fut - d'un luxe étrange, presque excessif, mais désuet, dépareillé, décrépi lui aussi, rongé de décomposition. L'action se passe quelque part dans la campagne anglaise, assez loin de toute ville, au début du 19e siècle.

Jean Epstein, extrait des notes préparatoires. 

  • Titre original : La Chute de la maison Usher
  • Genre : Fantastique
  • Année de production : 1928
  • Année de sortie d'origine : 1928
  • Date de sortie en France : 5 octobre 1928
  • Format d'origine : 35
  • Métrage d'origine : 1500 m
Lieux de tournage :
  • (Studio) Eclair, Epinay sur Seine, France
  • (Extérieur) Magny en Vexin, France
  • (Extérieur) Etangs de Sologne, France
  • (Extérieur) Côte Bretonne, France

Le film a été restauré en 1997 par la Cinémathèque Royale de Belgique, en collaboration avec la Cineteca del Comune di Bologna à partir d’un négatif original noir et blanc avec intertitres en français, conservé par la Cinémathèque française et d’une copie positive nitrate noir et blanc teintée du Nederlands Filmmuseum.

La restauration des couleurs fut établie sur base d’une copie positive nitrate noir et blanc et teintée provenant de la Collection Fernando Pereda de l’Archivo Nacional de la Imagen – Sodre (Montevideo).

En 2013, le film fut numérisé et mis en musique par Gabriel Thibaudeau d'après sa partition, interprétée par l'Octuor de France. Les travaux furent confiés aux laboratoires Digimage pour la numérisation et l'étalonnage et à L'immagine Ritrovata pour la synchronisation.

Informations techniques sur les copies

Année du tirageProcédé imageVersionMétrageCadenceMinutageFormat
1996Procédé Desmet Français1288 m18 i/s62 min35
2013Noir et Blanc + CouleurFrançais1288 m18 i/s62 minDCP

Projections notables (avec accompagnement musical)

Date de projectionLieuAccompagnement musicalCommentaire
2012-08-16Anthology film archive - New York
2012-08-12Melbourne International Film Festival
2012-05-11Cinémathèque de Toulouse
2012-03-07Auditorium du Musée d'Orsay - Paris
2011-04-09Auditorium du Grand Palais - Paris
2011-01-01Cinémathèque québécoise
2010-10-05Auditorium du Musée d'Art Moderne et contemporain - Strasbourg
2009-07-14Cinémathèque québécoise - Montréal
2009-07-13San Francisco Silent film Festival
2009-07-06Cineteca Nacional - Mexico
2009-01-22National Gallery of art - Washington
2009-01-01Filmoteca espagnola - Madrid
2008-12-04La Filature - scène nationale - Mulhouse
2008-11-01Scène nationale Le Phénix - Valenciennes
2008-10-26Auditorium du Louvre - Paris
2008-08-01Barbican center - Londres
2008-01-01Festival d'Ile de France - Paris
2007-11-27Deutsche Kinemathek - Berlin
2007-09-22Théâtre de l'espace - Besançon
2007-08-06Lichtspiel Kinemathek - Bern
2007-07-11Oulu Film Center - Oulu, Finlande
2007-06-16Le Fresnoy - Tourcoing
2007-04-04Festival international des Musiques d'écran - Toulon
2005-09-12Osterreichisches Film Museum - Vienne
2005-09-01Cinémathèque de Toulouse
2005-04-01China Film Archive - Pékin
2004-10-05Seoul art cinema - Séoul
2003-01-22Festival du cinéma indépendant de Buenos Aires
2003-01-01LACMA - Los Angeles
2002-08-09Cinemateca portuguesa - Lisbonne
2002-01-01Festival d'Anères
2000-12-01Festival Entrevues - Belfort
1999-11-02BFI-Londres

Projections notables (avec accompagnement musical)

Date de projectionLieuAccompagnement musicalCommentaire
2014-04-30Cinémathèque françaiseOuverture cycle Jean Epstein

La Chute de la maison Usher ou ce qui ne pouvait être qu'un rêve.

Parfois le sommeil me gagne

comme si tout se glaçait en moi

Apollinaire, Mavise dans Couleur du temps, scène 2, «ᅠLe Pôle Sudᅠ».

Au début de 1928, mobilisant ses ultimes ressources financières et grâce au soutien d’Abel Gance et de son producteur Jacques Grinieff qui va prêter du matériel de prise de vue, Jean Epstein réalise ce qui sera son dernier film produit en indépendant, La Chute de la maison Usher. Les Histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe ont été popularisées au XIXème siècle grâce à la traduction qu’en réalisa Charles Baudelaire. Elles ont inspiré de nombreux artistes, notamment peintres et musiciens (notamment André Caplet pour Le Masque de la mort rouge, et Florent Schmitt pour Le Palais hanté). Debussy écrivit un bref opéra d’après La Chute de la maison Usher, mais en abandonna l’orchestration. Dans les années 1910, Abel Gance lui-même projeta d’en faire une adaptation au cinéma.

Relisons les premières phrases de la nouvelleᅠ: «ᅠPendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher.ᅠ»[1] 

Il est possible qu’Epstein, parfaitement anglophone, ait eu accès aux contes de Poe dans leur version originale. Le scénario qu’il tire «ᅠd’après les motifs d’Edgar Poeᅠ» comme il le précise, s’inspire pour l’essentiel de deux contesᅠ: celui qui donne son titre au film et Le Portait ovale. Celui-ci est exploité dans la première partie du film, tandis que celui-là fournit la structure générale du scénario et celle de la seconde partie. Mais les deux récits se fondent parfaitement l’un dans l’autre. Madeline Usher dépérit mystérieusement au fur et à mesure qu’avance le portrait que son mari, Roderick réalise d’elle (dans La Chute de Poe, Roderick et Madeline sont frère et sœur). Le médecin ne parvient pas à expliquer l’état de Madeline. Affolé, Roderick envoie un message à un vieil ami pour qu’il vienne l’assister. L’ami va être le témoin de la mort de Madeline puis de la destruction de la maison Usher.

Le Portrait ovale est une métaphore de l’obsession vampirique par l’absorption progressive du modèle par la toile peinteᅠ: «ᅠLes couleurs qu’il étirait sur la toile étaient tirées des joues de celle qui était assise près de lui…ᅠ» écrit Poe.  La première partie du film s’attache à peindre cette obsession jusqu’à son accomplissementᅠ: l’achèvement du tableau et la mort de Madeline. La seconde partie prend la forme d’une méditation onirique sur le temps et son dérèglement, qui conduit, au terme d’un long crescendo visuel, à la destruction de la maison Usher, lieu hanté et maudit.

La Chute de la maison Usher exulte une maîtrise du montage et du rythme, où les effets  de vitesse et de mouvement jouent un rôle au même titre que les acteurs, la surprise de l’orthochromatique (émulsion photographique noir et blanc dont la sensibilité chromatique comprend le violet, le bleu, le vert et le jauneᅠ; non sensible au rouge, cette couleur est rendue en positif par du noir, ce médium était utilisé dans les années 1910). Tout est inversé, seule fidélité au texte initialᅠ: les repères naturels de la perception sont brouillés, l'onirisme est partout, comme au cœur d'un pastel d'Odilon Redon.

Epstein réalise son film de février à mai 1928. Pour les extérieurs, tournés de nuit, il choisit la Sologne et la Bretagne. Les scènes d’intérieur, qui constituent la plus grande partie du film, sont filmées aux studios Menchen et Eclair d’Epinay-sur-Seine dans des décors conçus par Pierre Kéfer. Pour l’assister, Epstein fait de nouveau appel à Luis Buñuel, mais l’expérience tourne court au bout de quelques semaines. Le jeune espagnol se montrant ouvertement hostile à l’égard d’Abel Gance, Epstein le congédie. C’est qu’en effet, il a fait appel, pour tenir le rôle de Lady Madeline, à la seconde épouse de son ami, Marguerite Gance, et Abel vient régulièrement lui rendre visite sur le plateau. Quant aux deux principaux rôles masculins, ils sont tenus respectivement par Jean Debucourt (Roderick) et Charles Lamy (l’ami de Roderick).

Si, pour des raisons publicitaires, Epstein a lui-même beaucoup insisté sur l’innovation technique que constituait alors l’utilisation d’une caméra à grande vitesse pour produire des effets de ralentis, son film est en réalité son chef d’œuvre d’artisan-cinéaste. Il n’a que trente ans, mais il est bien conscient d’être à une étape-clé de sa carrière. Son entreprise de production est un échec commercial et il sait que La Chute de la maison Usher est probablement le dernier film qu’il va réaliser en toute indépendance. Il sait également que le cinéma est à un tournant décisif de son histoire, avec le passage au parlant qui s’annonce imminent. Avant d’écrire un nouveau chapitre de la jeune histoire du cinéma, il lui faut clôturer dignement le précédent. A la fois somme et synthèse, La Chute est conçue comme une véritable symphonie cinégraphique, dans laquelle le cinéaste met toute sa science, et surtout toute sa foi dans le pouvoir du 7ème art à dire l’indicible, à montrer l’imperceptible. Dans son article «L’âme au ralenti», Epstein écrit comment le ralenti peut créer des images purement poétiques: «Je le crois de plus en plus. Un jour le cinématographe, le premier, photographiera l’ange humain.» [2]

Le film a souvent été perçu comme un hommage à l’expressionnisme allemand, une sorte de Caligari à la française. Or, Epstein n’aimait pas Le Cabinet du Docteur Caligari, et avait porté sur lui, en 1924, ce jugement sévèreᅠ: «ᅠle film n'est autre chose qu'une nature morte, tous les éléments vivants y ayant été tués à coups de pinceauᅠ».ᅠ Il entendait ainsi condamner non seulement l’hypertrophie du décor, mais aussi la conception décorative qui avait présidé à la conception du film tout entier. La Chute au contraire est un poème visuel qui repose sur le parfait dosage des différents éléments qui en constituent la substanceᅠ: valeur des plans, montage, utilisation de la lumière, de la vitesse, etc. Le décor y tient certes sa place, mais ce qu’Epstein filme au final, c’est sa destruction. En effet, La Chute de la maison Usher est aussi son adieu aux studios, aux décors construits, aux scénarios trop écrits, aux acteurs professionnels. Quelques semaines après l’avoir achevée, il entreprendra un projet tout différent, sans studio, sans acteurs, sans décorᅠ: Finis Terrae. Il n’assistera même pas à la première de La Chute de la maison Usher le 4 octobre 1928, au Studio 28, trop occupé à achever le tournage de son nouveau film à Ouessant. C’est Abel Gance qui présidera à cette première. Ce n’était de la part d’Epstein ni mépris, ni reniement. Simplement, une page avait été tournée.

Emilie Cauquy et Joël Daire

Extrait de l'article d'Henri Langlois, «ᅠJean Epsteinᅠ», hommage à Jean Epstein, Cahiers du cinéma, juin 1953.

«ᅠUsher est dans l'histoire du cinéma français le pendant de La Passion de Jeanne d'Arc. Ils sont de la même année. Ils ont soulevé le même enthousiasme, les mêmes critiques. Ces deux expressions ultimes de la première avant-garde arrivaient déjà très tard à une époque où tous les jeunes luttaient pour une simplicité extrême. Aussi ni Jeanne d'Arc ni Usher ne pouvaient trouver grâce devant eux. Ils étaient trop faits, trop voulus. C'est ce qui explique qu'aucun des deux films n'ait eu d'échos. Par contre le grand public, la masse de la critique les adopta sans réservesᅠ; ils étaient vraiment non seulement l'ultime expression de 10 années de recherches, mais leur justification. C'était à la fois des œuvres d'avant-garde d'une richesse technique extraordinaire, presque baroques à force d'être savantes et des œuvres qui ne pouvaient vieillir, sans défauts, des classiques. Le public ne s'y est jamais trompé et l'accueil rencontré par La Passion de Jeanne d'Arc au cinéma d'essai et par La Chute de la Maison Usher à la réouverture du Studio 28 l'a confirmé.

Ils sont tels aujourd'hui, ils seront tels demain et tels ils étaient hier aux yeux de leurs admirateurs. Les quelques réserves que nous pouvions faire devant le parti-pris technique de leur création se sont éventées. Au contraire, ces deux films auxquels on avait pu reprocher l'exploitation d'une formule ou pour parler comme aujourd'hui, leur formalisme, respirent l'air de la vie. Ce sont vraiment des monuments cinématographiques. Qu'importe alors qu'Epstein ait trahi ou non le conte de Poe. Qu'importe si La Chute de la Maison Usher est un amalgame du conte du même nom et du Portrait Ovaleᅠ! Qu'importe puisqu'après tout l'esprit d'autres contes d'Edgar Poe s'y retrouve et ce n'est pas par le récit, c'est par l'intérieur, par l'impressionnisme accentué de la technique et de l'expression. Nous sommes en plein symbolisme. Evidemment ce n'est pas Le Chien Andalou. Je l'ai dit, ce film venait 10 ans trop tard pour rencontrer l'unanimité des suffrages.

Aujourd'hui il n'y a plus d'équivoque, le recul l'a mis à son rang, à sa place. Le grand écran du Festival donnait à ses images une puissance et une autorité incontestable.

Tout concourt dans ce chef d'oeuvre à son unité. La maîtrise absolue du montage, du rythme où le ralenti, les surimpressions, les travellings, la caméra mobile jouent leur rôle et jamais gratuitementᅠ: il n'y a pas une image, un procédé technique qui ne soient là pour embellir le filmᅠ; ils sont là pour nous impressionner dans le sens le plus noble comme les images et la cadence d'un vers.

La qualité de la photographie, digne des plus grands chefs d'œuvres du film allemand où grâce à l'orthochromatique les gris sont gris, les blancs sont blancs et les noirs d'un velouté unique.

L'éclairage des décors qui les transfigure leur donne un mystère indispensable à l'action. Ces décors, il suffit de les voir sur des photos privés de leur enveloppe lumineuse pour comprendre ce qu'est la magie de la lumière au cinéma, ils ne peuvent exister sans elle, ils ont été conçus pour elle et pour la prise de vues. Ils ne sont ni réalistes ni stylisés mais comme inachevés, esquissés. Les costumes avec leurs étoffes choisies en fonction des lumières et de leur sentiment sueux, aucun acteur n'est déguisé. Ils sont à la fois stylisés et réels. Ils tuent quand il faut la notion de temps et pourtant quand il le faut ils ressuscitent l'époque. Ainsi le costume de Lamyᅠ: en redingote, il nous est quotidien, il pourrait être d'un vieillard d'aujourd'hui. Dès qu'il porte sa houppelande, c'est tout le romantisme qui surgit devant nous.

Les acteurs au lieu d'être plaqués sur le décor font corps avec lui. Ils ont été choisis à la fois pour leur visage et la maîtrise de leur jeu, pour leur compréhension, pour le style du film, pas un instant ils ne détonnent, ils ne sont faux, et pourtant leur jeu est unique. Ce n'est pas du réalisme, ce n'est pas de l'expressionnisme, c'est à la fois les deux avec quelque chose de plus subtil, de plus fin, de plus dépouillé et à la fois par moment de plus hiératique que le jeu des acteurs expressionnistes allemands. Ils réalisent le rêve jamais atteint de Don Juan et Faust et de L'Inhumaine. Ils ont le rythme, le jeu, la lenteur, ils ont les temps d'arrêt, la violence, la vague du film.

Puisque l'école impressionniste française a toujours considéré le cinéma comme une symphonie visuelle, on peut dire que ce film d'Epstein est l'équivalent cinématographique des créations de Debussy.

Je sais très bien que certains vont sourire aujourd'hui. Ils acceptent La Passion de Jeanne d'Arc, ils n'acceptent pas encore La Chute de la Maison Usher car La Chute de la Maison Usher n'est pas un sujet religieux comme La Passion de Jeanne d'Arc. Bien entendu il y a Edgar Poe et sa Chute de la Maison Usher, Murnau et Nosferatu le Vampire, Bunuel et le Chien Andalou. Et aprèsᅠ? Je ne me suis jamais laissé enfermer dans des formules. J'aime Poe et j'aime Epstein et je sais si Lumière avait inventé le cinéma 50 ans plus tôt, tout le monde serait béat d'admiration devant La Chute de la Maison Usher de 1888 que l'on citerait comme le plus parfait exemple de l'expression de l'école symboliste au cinéma. Quand donc comprendra-t-on que le cinéma est en retard de 30 ans sur le reste des Arts et que ce qui correspond au cinéma au symbolisme est daté des années 20. D'ailleurs, avec cet espèce d'humour qui lui était propre, Epstein, pour se moquer de ses détracteurs, fit volte-face, sauta et creva un nouveau cerceau du cinéma. Finis Terrae est la Belle Nivernaise de la Chute de la Maison Usher. Peut-on imaginer film plus dépouillé de tout vêtement symboliste. Encore une fois Epstein n'avait qu'à continuer dans cette voie qui fit recette au Studio 28, il est assuré du triomphe, il fait figure de génie comme au lendemain de Cœur Fidèle. Il n'a qu'à choisir un conte d'Hoffmann et de Barbey d'Aurevilly pour trouver des millions. Il s'en moque, il tourne le dos, il part en Bretagne faire ce que personne en France n'avait fait avant lui.ᅠ»


[1] Edgar Allan Poe, La chute de la Maison Usher, publié initialement dans le Burton's Gentleman's Magazine en septembre 1839, traduction de Baudelaire dans Le Pays les 7, 9 et 13 février 1855.

[2] Jean Epstein, «ᅠL'âme au ralentiᅠ», Paris-Midi, 11 mai 1928.

Autour du réalisateur

  • Actes du colloque organisé par Jacques Aumont, Jean Epstein, cinéaste, poète, philosophe, éditions de la Cinémathèque française, 1998.

  • Stuart Liebman, Jean Epstein's early films theory, PhD Dissertation, New York University, 1980.

  • Laura Vichi, Jean Epstein. Milan: Il castoro, 2003.

  • Sarah Keller, Jason N. Paul, Jean Epstein, Critical essays and new translations, Amsterdam University press, 2012.

  • Recherche Calindex Jean Epstein

    http://calindex.eu/actreal.php?op=listfilm&nar=5377&min=0

  • Dictionnaire du cinéma français des années 1920, 1895, AFRHC, 2001.

    http://1895.revues.org/91#tocto1n3

  • Commission de recherche historique du 18/03/1950 consacrée à Jean Epstein (conservé à la Cinémathèque sous la référence CHR-62 B3)

  • Fonds Jean Epstein / Marie Epstein conservé à la Cinémathèque française

    http://www.cineressources.net/repertoires/archives/fonds.php?id=epstein

Autour du film

  • Barreiro, M.S. «ᅠEpstein's The Fall of the House of Usher. Research on Altered States of Consciousnessᅠ»,  Literature/Film Quaterly (prévu pour 2013).

Autour de vitesse et ralenti au cinéma

  • EricᅠThouvenel, «ᅠ«ᅠÀ toute intelligence je préfère la mienneᅠ»ᅠ: quand Jean Epstein lisait Gaston Bachelardᅠ»,ᅠ1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinzeᅠ62, 2010.

    http://1895.revues.org/3781

  • Laurent Guido,ᅠL’Âge du rythme – Cinéma, musicalité et culture du corps dans les théories françaises des années 1910-1930, Lausanne, Éditions Payot Lausanne, coll. «ᅠCinémaᅠ», 2007.

  • Maéva Drecq, Le ralenti, pour une réhabilitation du rythme des corps au cinéma, Mémoire de fin d'études ENS Louis Lumière, soutenu en 2007, sous la direction de Yves Angelo.

    http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/Drecq-cine-2007-mem.pdf

  • Nicole Brenez, « Ralenti et accéléré », in Cahiers du cinéma, Hors série «Le siècle du cinéma», Paris, novembre 2000.

  • Pierre Boulez, «Entre ordre et chaos» in Jalons (pour une décennie). Dix ans d’enseignement au Collège de France (1978-1998), Christian Bourgois, Paris, 1989.

  • Jean Cocteau, Opium, Paris, Stock, 1930.

  • Vertigo, Dossier «ᅠExcès de vitesseᅠ», Paris, février 1992.

  • Jean Epstein, Ecrits sur le cinéma, Tome 1, Seghers, Paris, 1974.

  • André Gaudreault, Du littéraire au filmique. Système du récit, Nota Bene/Armand Colin, Québec/Paris, 1999.

  • Etienne-Jules Marey, Le mouvement, Nîmes, Éd. Jacqueline Chambon, 2002 [Réédition de l’ouvrage original publié en 1894 aux Éd. Masson].

  • Evgeny Mikhailov et Andrei Moskvin, « The Cameraman’s Part in Making a Film » in Russian Poetics in Translation Vol.9, Ed. Richard Taylor, Oxford.

  • Luigi Pirandello, On tourne, Editions de la Paix, Paris, 1951 [1916].

  • Arnold Schönberg, Le Style et l’idée, Buchet/Chastel, Paris, 1977 [1912].

  • Andrei Tarkovski, Le temps scellé, Cahiers du Cinéma, Paris, 2004.

  • Anton Webern, Chemins vers la nouvelle musique, J.-C. Lattès, Paris, 1980.

  • Alban Jamin, Le ralenti au cinéma, Projet de thèse en Études cinématographiques et audiovisuel, sous la direction de Jacques Gerstenkorn, entamé en 2003, Université Lyon 2 (corpus Michelangelo Antonioni, Jean Epstein, Numérique, Sam Peckinpah, Brian de Palma).

    http://www.theses.fr/s13510

  • François Belin, Image argentique / image numérique : hybridations esthétiques mélange des moyens de captation au sein d'un film, voir chapitre "Tourner en grande vitesseᅠ", Mémoire de fin d'études, ENS Louis Lumière, Section Cinéma, promotion 2008/2011,  date de soutenance : 20 juin 2011, sous la direction de Jean-Pierre Beauviala. 

    http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/Belin-cine2011-mem1.pdf

Autour de rêve et cinéma

  • Rêve et cinéma, mouvances théoriques autour d'un champ créatif, sous la direction de Marie Martin et Laurence Schifano, Presses Universitaires de Paris Ouest, Collection l'Oeil du cinéma, 2012.

  • Louis Audibert, "Le noir et le blanc du rêve", Cinématographe, n°35, dossier Le Rêve à l'écran, février 1978.

  • Thérèse Guilbert, Le Fantastique du rêve, analyse et histoire des séquences de rêve, Thèse, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, juin 2008.

  • Marie Martin, Poétique du rêve, L'exemple de l'avant-garde cinématographique en France (1919-1934), Thèse, université de Paris Ouest Nanterre La Défense, novembre 2008.

  • Jean-Louis Baudry, L'effet-cinéma, Albatros, 1978.

  • Murielle Gagnebin (dir.), Cinéma et inconscient, Seyssel, Champ Vallon, 2001.

  • Pierre Janet, Névroses et idées fixes, L'Harmattan, 2007.

  • Jean-Bertrand Pontalis, Fenêtres, Gallimard, 2002.

  • Jacques Aumont, A quoi pensent les films ?, Séguier, 1996.