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Bibliographie


Articles d'Eisenstein : Inédits

À la mort d'Eisenstein (1948), ses archives personnelles sont restées sous la garde de sa femme, Péra Atacheva. En 1950, elle les a confiées aux Archives centrales de littérature et d'art (TsGALI).

Une première partie est recensée et brièvement décrite dans un Guide, édité par le TsGALI (1959, vol. 1, pp. 228-234). Il sera repris dans Iz Istorii Kino, 1961, vol. 4, pp. 120-136.

Une seconde partie se trouve au VGIK. Elle est encore mal connue, mais semble esssentiellement composée de manuscrits.

Une troisième partie des archives est confiée au TsGALI après la mort de P. Atacheva en 1965.

Elle est très diverse et se compose d'abord des scénarios et des esquisses de projets qui n'ont pu être menés à leur terme :

Une tragédie américaine (1930)
Moscou (1933)
Espagne (1937)
Perekop (1938)
L'Amour du poète (1940), etc.

On y trouve également les manuscrits de textes théoriques aussi essentiels que :

Le Montage (1937-1940)
La Non-Indifférente Nature (1945)
La Couleur (1946-1948).

À quoi il faut ajouter :

• les sténogrammes des cours dispensés au VGIK entre 1928 et 1947.
• 73 cahiers annotés (notes théoriques ou de caractère biographique), allant de 1919 à 1948.
• d'innombrables dessins : caricatures de jeunesse (1913-1917), dessins tardifs (1947-1948), esquisses de costumes, de décors, de maquillage pour le théâtre et le cinéma, etc.
• une correspondance abondante avec Isaac Babel, Vsevolod Poudovkine, Nikolaï Tcherkassov, Esfir Choub, Theodor Dreiser, Upton Sainclair, Stephan Zweig, Fernand Léger, Jean Eiffel, et bien d'autres.
• plus de 1 500 photographies représentant Eisenstein en compagnie de multiples personnalités, soviétiques et étrangères, du monde artistique.

Soit, au total, 5 847 pièces diverses, dont plus de 800 manuscrits.

Une dernière partie des archives d'Eisenstein est restée entre les mains de sa veuve et se trouve, pour l'instant, rassemblée dans leur appartement (sis Tchistye Proudy, à Moscou) transformé en musée, sous la responsabilité attentive de Naoum Kleiman.