Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Ombre en métal

N° Inventaire : AP-19-3307

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Spectacle d'ombres

Lieu de fabrication : France

Année de fabrication : À partir de 1790

Fiche détaillée

Type de l'appareil

Ombres en métal découpé ; base en bois.

Auteurs

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Fabricants

Dominique François Séraphin
Paris, Palais-Royal

Joseph François Séraphin
Paris, Palais-Royal

Utilisateurs

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Distributeurs

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Sujet du modèle

Deux ours dressés sur leurs pattes arrières se faisant face

Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 2 cm
Largeur : 26.5 cm
Hauteur : 25 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Etiquette sur la base en bois avec mention écrite "[169 C]".

Se rattache aux ombres numérotées AP-94- 1066 à AP-94- 1123, série de 58 ombres articulées en fer très anciennes et de belle qualité, attribuées aux deux Séraphin (l'oncle et son neveu).

Séraphin, Dominique François (Longuy, 1747, Paris, 1800) débute ses spectacles d'ombres en 1772 à Versailles. Il joue ses pièces pour la famille royale et prend en 1781 le titre de "Spectacle des enfants de France". En 1784, il s'installe à Paris au Palais-Royal. Six ans plus tard, il cède la direction de son spectacle à son ancien acteur, Moreau. Celui-ci présente Arlequin changé en nourrice, Oreste et Pylade, Les Forges de Vulcain, mais c'est un échec. Séraphin reprend la direction à la fin de 1790 et remporte un grand succès avec le célèbre Pont Cassé, La Chasse aux canards, Orphée aux Enfers, Le Magicien Rothomago, L'Embarras du ménage, Arlequin corsaire... Il monte aussi des pièces d'ombres patriotiques durant la Révolution : L'Apothicaire patriote, La Pomme à la plus belle ou la chute du Trône (1794). Il décède en 1800. C'est son neveu Joseph François (dit Séraphin) qui prend la succession jusqu'en 1859 (en 1858 il dut émigrer du Palais-Royal au boulevard Montmartre, où il présenta aussi des séances de fantasmagorie).