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Costumes emblématiques, en vogue ou rétro, haute couture, élégance et leçons de styles pour le grand écran, réunis dans une revue du web entièrement cousue main, tout en dentelles, froufrous et sequins. Tenue cinégénique exigée !
Des histoires de costumes emblématiques, de la robe couleur de soleil de Deneuve dans Peau d'âne à celle de Mireille Darc et son dos-nu surprise dans Le Grand Blond avec une chaussure noire. Mais aussi les costumes 1910 reproduits pour le Titanic de James Cameron et la mode prep et chic du cinéma de Wes Anderson (en anglais), qu'on doit en grande partie à la costumière italienne de Kubrick et Coppola, multi-oscarisée, Milena Canonero (4' en anglais).
Comment ces tenues inoubliables sont-elles créées par les costumiers et comment nous aident-elles à en apprendre davantage sur les personnages ? Explication en vidéo (10' en anglais), suivie d'un éclairage (en anglais) sur le travail de la costumière afro-américaine Ruth E. Carter pour les films Amistad et Malcolm X, et sur ses influences de la culture africaine pour Black Panther. À voir aussi, les coulisses de fabrication d'une robe Dior, celle de Leïla Bekhti au festival de Cannes.
Nouvelle tendance, les marques de luxe optent pour la forme du court métrage, plutôt que le défilé, pour dévoiler leurs collections. La maison de mode florentine Salvatore Ferragamo en a demandé la réalisation à Wim Wenders, qui, 22 ans auparavant, filmait le couturier japonais Yamamoto. Quant à Yves Saint Laurent, il adoptait déjà en 1966 une présentation filmée de ses modèles, avec légèreté et humour : Laurence veut faire du cinéma.
Le manteau en velours noir et en fourrure de renard blanc porté par Anna Karina dans Alphaville (1965). Une pièce iconique et l'une des très rares conservées des œuvres de Jean-Luc Godard.
La confidence
« Dans la catégorie des beautés atypiques et ambiguës, Marlene Dietrich est une référence. Quand j'étais gamin, je ne l'aimais pas. On me disait qu'elle était très belle et très élégante, mais je la trouvais trop apprêtée. Cela m'avait aussi déplu d'apprendre qu'on lui avait arraché les dents pour affiner son visage. Je préférais et préfère toujours de loin les beautés naturelles, plus sauvages. Mais je dois reconnaître qu'avec le temps j'en suis venu à apprécier à sa juste valeur son incroyable personnalité. Elle accordait une importance inédite à sa garde-robe, dans les films et dans sa vie. Elle se servait des vêtements pour créer un impact visuel et renvoyer une image d'elle qu'elle pouvait maîtriser. » Jean Paul Gaultier (Catalogue de l'exposition CinéMode par Jean Paul Gaultier, éd. Flammarion/La Cinémathèque française)
Vu à la TV
Première télé de Jean Paul Gaultier, interviewé par Évelyne Pagès en 1982.