En trois ans (1945-1947), Rossellini réussit à tourner trois films de fiction, étroitement liés par leur réflexion sur la résistance en Italie, sur la guerre et ses conséquences, mais surtout par une innovation stylistique qui s'approfondit d'œuvre en œuvre. Liés à l'actualité, tournés (du moins en partie) dans la rue, avec des personnages simples, ils donnent une impression de vérité et font de Rossellini le « père du néoréalisme ».
© BiFi, 2006