Un cinéma de l’abstraction

Pour Kurtz, l’art abstrait (qu’il appelle « l’art absolu ») découle directement de l’Expressionnisme. La tendance anti-psychologique et anti-individualiste ne peut avoir qu’un point culminant : l’abstraction. Ainsi, dans les arts plastiques, ce sont les œuvres de Tatlin, de Malévich ou de Mondrian qui représentent en quelque sorte la conséquence ultime des tentatives expressionnistes. Pour Kurtz, au cinéma, l’aboutissement des recherches expressionnistes s’exprime dans les films de Viking Eggeling, de Hans Richter, de Walter Ruttmann et de Fernand Léger. Kurtz reprend ainsi des idées formulées dès 1916 qui voient dans la représentation du mouvement pur, rendue possible par le cinéma, l’accomplissement de l’Expressionnisme.(1)Bernhard Diebold, « Expressionismus und Kino », Neue Zürcher Zeitung, 1916.

Photogramme du Ballet mécanique Photogramme du Ballet mécanique de Fernand Léger et Dudley Murphy, 1924

Photogramme du Ballet mécanique Photogramme du Ballet mécanique de Fernand Léger et Dudley Murphy, 1924

Photogramme du Ballet mécanique
de Fernand Léger et Dudley Murphy, 1924

Photogramme du Ballet mécanique

Pour Kurtz, l’art abstrait est l’apogée de l’expressionnisme, car il réduit le cinéma à ses valeurs absolues : formes, couleurs, contours, lumière, volume et mouvement. Dans la langue allemande , art abstrait et art absolu sont synonymes.

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Photogramme du Ballet mécanique
de Fernand Léger et Dudley Murphy, 1924

Photogramme du Ballet mécanique

Pour Kurtz, l’art abstrait est l’apogée de l’expressionnisme, car il réduit le cinéma à ses valeurs absolues : formes, couleurs, contours, lumière, volume et mouvement. Dans la langue allemande , art abstrait et art absolu sont synonymes.

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