René Clair (3/3) : Le plus français des cinéastes ?
Conférence de Noël Herpe

29 avril 2019

Troisième d'une série de trois conférences consacrées au cinéaste français René Clair, en partenariat avec l'Université permanente de la ville de Paris.

Reçu en 1960 à l'Académie, célébré pour l'ironie toute française qui caractérise son « petit monde », René Clair fut en même temps (ou à cause de cela) l'un de nos cinéastes qui s'acclimata le mieux à Hollywood : La Belle ensorceleuse (1941), Ma femme est une sorcière (1942), C'est arrivé demain (1944), Dix petits Indiens (1945)... Déjà familier des studios britanniques (Fantôme à vendre, 1935), il déplace et déploie outre-Atlantique, pendant les années du second conflit mondial, son jeu sur les représentations nationales et les codes du genre.


Maître de conférences à l'université Paris 8, réalisateur de films de fiction et d'écrits autobiographiques, Noël Herpe a conçu pour la Cinémathèque française les expositions Sacha Guitry et H.-G. Clouzot. Historien du cinéma français, il a publié entre autres une biographie d'Éric Rohmer et un recueil d'entretiens avec lui, et plusieurs ouvrages sur René Clair : René Clair, le film dans le texte chez Jean-Michel Place ; René Clair ou le cinéma à la lettre aux éditions de l'AFRHC. Il est par ailleurs l'auteur d'écrits autobiographiques (le dernier en date, Souvenirs/Écran, chez Bartillat, chronique sa tournée de conférences sur H.-G. Clouzot), ainsi que de films de fiction. Son deuxième long métrage, La Tour de Nesle, vient de paraître en DVD chez Tamasa.