Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Cocteau sort exsangue du tournage épique, Jean Marais a souffert mille tortures sous son maquillage de Bête. Le conte cruel de madame Leprince de Beaumont prend corps dans les décors féeriques de Christian Bérard, sous les lumières du génial Henri Alekan, convoque Vermeer et les gravures de Gustave Doré, séduit par ses trucages artisanaux. Des bras tiennent des chandeliers, des voilages dansent dans une brise invisible, Josette Day, la Belle, semble glisser sur le sol. Et Cocteau, cinéaste-poète, tisse, dans une atmosphère qui tient du merveilleux et du surréalisme, un chef-d'œuvre enchanteur, le fameux « ruban de rêves » qui éblouissait Orson Welles.