Bien que surtout connu pour son Cinema Novo, le cinéma brésilien s'est développé depuis les débuts du XXe siècle au croisement de plusieurs influences, dont l'avant-garde européenne. C'est également une industrie qui a connu son âge d'or lors du « règne » du président Getúlio Vargas (1930-1945 et 1951-1954), avant la rupture esthétique introduite par le Cinema Novo dans les années 1960 : une période qui questionne plus que jamais la position des artistes sous la dictature militaire avant le retour de la démocratie dans les années 1980.
Gabriela Trujillo, écrivain, essayiste et historienne du cinéma, a longtemps travaillé à la Cinémathèque française, a dirigé la Cinémathèque de Grenoble ainsi que son festival de court métrage. Elle se consacre désormais à l'écriture et l'enseignement.
Une table ronde sur le cinéma brésilien contemporain en compagnie de deux réalisateurs de la jeune génération, Cláudio Marques et Juliana Roja et de Tatiana Monassa, critique de cinéma et traductrice.
Tatiana Monassa est une critique de cinéma brésilienne. Elle prépare actuellement une thèse à l'université Paris 3.
Juliana Rojas est diplômée de l’école de cinéma de São Paulo et a réalisé plusieurs courts métrages avec Marco Dutra. Leur film de diplôme, Le Drap blanc, a été sélectionné par la Cinéfondation à Cannes (2005). Leur court métrage suivant, Un rameau, remporte le prix Découverte à la Semaine de la critique (2007). Leur premier long métrage, Travailler fatigue, a été sélectionné à dans le section Un certain Regard (Festival de Cannes 2011).
Cláudio Marques, né en 1970, est d’abord critique de cinéma avant de passer à la programmation de films. Il est le fondateur d’un festival international à Salvador. Depuis 2008, il réalise des films.