
lundi 27 avril 2015, 19h00
Salle Henri Langlois
19h00 20h30 (90 min)
90 min
Dès Chronique d'un amour, les hommes ne savent plus quoi faire en face des femmes. Quelque chose a disparu, quelque chose est perdu, il y a un malaise. Les hommes sont érotiques parce qu'ils sont « malades d'Éros », nous dit Antonioni. Les femmes les regardent peinées, voire avec pitié. L'érosion d'Éros les conduit dans une quête érotique nouvelle. Les corps s'éclipsent, s'envolent, disparaissent dans le brouillard, mais les choses s'animent d'une intensité nouvelle et portent une charge érotique et existentielle insolite, inquiétante peut-être, mais aussi vertigineuse, euphorique.