Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Restauration en 2013 par la Cinémathèque française et le San Francisco Silent Film Festival.
Le Métis est sorti aux États-Unis le 30 Juillet 1916. Il est le neuvième des treize films que D. W. Griffith supervisa avec Douglas Fairbanks, et le troisième réalisé par Allan Dwan. Dans le film, Fairbanks joue le rôle de l’orphelin L’Eau Dormante, prononcé Lo Dorman par les habitants de la région. Il est le fruit de l’union entre une mère amérindienne et un père blanc inconnu. Élevé comme un orphelin, le paria métis doit s’exiler pour vivre seul dans les bois. Le film est une histoire fascinante sur les discriminations raciales dans l’Ouest américain. Les intertitres sont intelligents et incisifs, les deux rôles féminins complexes et nuancés. Les décors et la photographie étaient, comme le dit le biographe du caméraman Victor Fleming, « visuellement enchanteurs ». Mais le film n’est pas un succès commercial. « Nous qui étions dans le film, pensions que le succès était assuré », écrivait Fairbanks deux ans plus tard. « Mais le public… ne l’a pas vu comme tel ».
Tracey Goessel et Lo Dorman