Au cœur de l'été, des petites filles se baladent dans la nature. Inspirée par le cycle de la vie, Lucile Hadzihalilovic convoque les quatre éléments, le temps d'un poème en forme de promenade, qui métamorphose le songe en nostalgie.

Dans un parc, des femmes se livrent à un mystérieux rituel. À base de bourdonnements sonores et d'images léchées dépourvues de dialogues, la cinéaste crée un rêve éveillé, un monde ensorcelant et sensuel, parcouru par l'angoisse du temps qui passe.

Hébergée par sa tante après la tentative de suicide de sa mère, une enfant voit sa tranquillité menacée par le fiancé de celle-ci. Dans une banlieue blafarde à l'ambiance seventies et aux couleurs saturées, Lucile Hadzihalilovic signe une dérangeante descente aux enfers, faite de poésie morbide et de réalisme cru. Un bijou de noirceur.