En 1962, Pialat profite des chutes de pellicules d'un tournage de Robbe-Grillet pour filmer Istanbul et six de ses quartiers, en autant de courts métrages.
Montage d'images des restes d'un cimetière juif d'Istanbul dévasté.
Le passé superposé de la ville (Byzance, Constantinople, Istanbul), à travers différents sites et monuments.
Un championnat de lutte traditionnelle, avec des hommes enduits de graisse et vêtus d'une épaisse culotte de cuir. Dans l'enceinte de cette compétition, des danseuses du ventre se donnent en spectacle.
Avec André Reybaz.
Ville des sultans et des harems, des mosquées et de l'Islam. Un temps où différentes communautés (Turcs, Grecs, Arméniens, Juifs) vivaient en bonne entente.
Portrait de la ville d'Istanbul, qui s'intéresse moins à son histoire, à ses monuments, qu'à la vie de ses différents quartiers et à sa population (métiers de la rue, passants).
Avec André Reybaz.
Sur des poèmes de Nazim Hikmet (J'ai 60 ans, si je pouvais vivre cinq ans encore), les images retrouvent, dans les visages en gros plan, l'atmosphère de la ville, en écho aux accents de tristesse résignée du poète.