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Après des années d’assistanat, notamment pour les films de son père ou ceux de Dario Argento, Lamberto Bava signe, en 1980, son premier long métrage. Produit par Pupi et Antonio Avati, Baiser macabre serait parti d’un article paru dans un journal américain, un fait divers sordide survenu à La Nouvelle-Orléans où se situe l’action du film. Effleurant certains thèmes issus du cinéma de son père (la nécrophile, le pourrissement, la culpabilité diffuse, l’enfant monstrueux), Bava fils parvient à créer une atmosphère particulièrement inquiétante, lourde, malsaine, mélancolique, dans un film où il semble que rien ne se passe vraiment. L’attente, la déambulation au son d’une musique suavement morbide et dans un décor particulièrement décadent (une demeure de La Nouvelle-Orléans dont l’intérieur a été reconstitué dans un studio à Brescia) constituent le cœur de ce film envoûtant, qui constitua une belle entrée dans la carrière de Lamberto Bava. À peine sortie de La Cité des femmes de Fellini, l’actrice anglaise Bernice Stegers offre une performance inoubliable.
Jean-François Rauger