Griffith/Eisenstein, leçons de montage. Conférence d'Ada Ackerman

jeudi 27 février 2025, 19h00

Salle Georges Franju

19h00 20h30 (90 min)

90 min

Le montage a représenté l'une des obsessions majeures d'Eisenstein, tant sur le plan de sa pratique que de sa réflexion théorique. Le cinéaste soviétique n'a jamais caché, à cet égard, sa dette envers Griffith, qu'il considérait comme un « patriarche du cinéma », et auquel il a consacré plusieurs textes dont le célèbre « Dickens, Griffith et nous ». De Griffith, il étudie attentivement le recours au gros plan et surtout l'emploi du montage alterné et parallèle, qui l'inspire tout autant qu'il cherche à le dépasser, que ce soit dans le « montage des attractions » ou dans le « montage intellectuel ». — Ada Ackerman


Ada Ackerman est historienne de l'art, commissaire d'expositions et chargée de recherches au CNRS, au sein de l'unité de recherche THALIM (Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité). Spécialiste de l'œuvre de Sergueï Eisenstein, elle a publié Eisenstein et Daumier. Des affinités électives (Armand Colin, 2013) ainsi que A Biblioteca infinita de Serguei Eisenstein/The Endless Library of Sergei Eisenstein (Kinoruss, 2025 [2019]). Elle a assuré pour le Centre Pompidou-Metz le commissariat de l'exposition L'Œil extatique. Sergueï Eisenstein, cinéaste à la croisée des arts, présentée en 2019.