D'après la pièce de Samuel Beckett, un exercice de déconstruction sonore et visuelle, qui met en scène un homme et deux femmes (le mari, la femme, la maîtresse), emprisonnés côte à côte, dans des jarres identiques.

Refusant le confort bourgeois, un jeune homme travaille à l'usine et milite dans un groupe d'extrême-gauche. Ce deuxième volet d'une partition engagée mêle un roman de Pavese aux souvenirs de la grève chez Citroën à Nanterre, en 68. Entre deux discussions passionnées et une séance de ciné-club (bel hommage à Solanas), Karmitz fabrique avec finesse un « cinéma d'information politique destiné au plus grand nombre ».