Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Printemps tardif est une excellente porte d'entrée dans l'univers d'Ozu, pour qui ne connaît pas encore son œuvre. Déclin de la famille, perte de ses valeurs, décalage des générations sont les thèmes fondamentaux sur lesquels le cinéaste se concentrera désormais, jusqu'au dernier film, Le Goût du Saké, en 1962. Un style limpide, une mise en scène dépouillée et de longs plans fixes au ras du sol. Une composition harmonieuse des décors, de la maison japonaise en particulier, toute en lignes droites et parallèles. La forme la plus simple pour mieux explorer les sentiments. Ozu décrit, avec justesse et beauté, un amour inconditionnel entre un père et sa fille, merveilleusement interprété par Chishū Ryū et Setsuko Hara, ses comédiens fétiches. C'est pur, subtil et déchirant.