Scorpio Rising

jeudi 29 février 2024, 19h00

Salle Georges Franju

19h00

Programme courts : « Danses, transes, tragédies »

La brièveté est un art. De l'expérimental au récit poignant, du clip au muet, de la danse à l'image internet, de 1928 à 2019, de 4 minutes à 28 minutes... Six merveilles différentes et qui pourtant dialoguent entre elles. Je préfère d'ailleurs parler de films courts plutôt que de courts-métrages.
Bertrand Bonello


Kenneth Anger
États-Unis / 1964 / 30 min

Avec Bruce Byron, Johnny Sapienza, Frank Carifi.

« Une vision transcendée du mythe du motard américain. La machine comme totem, du jouet à la terreur. Thanatos en chrome et cuir noir. » Kenneth Anger


Wingan Ledwige
Grande-Bretagne / 2016

Avec Rosamund Pike.

Dans ce clip qui illustre le morceau Voodoo in My Blood du groupe Massive Attack, Rosamund Pike se lance dans une danse sous emprise.


Yoram Savion
États-Unis / 2014

Sur une musique signée Yung FX, Erk Tha Jerk & Coop, des danseurs du groupe Turf Feinz pratiquent leur discipline, le turfing. Dans cette oraison funèbre, au milieu des voitures et des feux rouges, l'un des danseurs rend hommage à son frère, mort accidentellement avant le tournage.


Dimitri Kirsanoff
France-Suisse / 1928 / 12 min

Avec Nadia Sibirskaïa.

Une femme au visage triste brûle des lettres, et part se promener dans une nature de fin d'automne.

Restauration 4K en 2022 par Lobster Films et la Cinémathèque française avec le soutien du CNC. Travaux réalisés au laboratoire Lobster et au studio L.E. Diapason, à partir des négatifs image et son originaux et d'un interpostif sonore conservés à la Cinémathèque française.


Gabrielle Stemmer
France / 2019

Sur YouTube, des centaines de femmes se filment en train de faire le ménage chez elles. Derrière l'épanouissement familial affiché, ces vidéos dévoilent des détresses et des solitudes vertigineuses.


Jean-Luc Godard
Suisse / 2000 / 13 min

Avec Pierre Guyotat, Ronald Chammah.

« À la recherche du siècle perdu. Quelle horreur. Quelle horreur. Qu'est-ce que c'est, dégueulasse ? » (JLG, 2000)