Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Dernier opus de la trilogie de la guerre, Léopard d'or au Festival de Locarno et dédié à son fils Romano, tragiquement décédé quelques mois plus tôt. Avec une approche quasi documentaire, quintessence du néoréalisme, Rossellini filme une capitale allemande toujours traumatisée par le nazisme ; il dresse le portrait de Berlin, gigantesque tas de gravats où un jeune garçon fait l'apprentissage des lois de la survie. Sans jamais se poser en procureur, le cinéaste use d'une imagerie cauchemardesque à l'atmosphère suffocante qui annonce la naissance d'une ère nouvelle dans son cinéma.
« Rossellini m'a-t-il influencé, oui. Sa rigueur, son sérieux, sa logique m'ont ôté un peu de mon enthousiasme béat pour le cinéma américain. Rossellini déteste les génériques astucieux, les scènes précédant le générique, les flashbacks et, de manière générale, tout ce qui est décoratif, tout ce qui ne sert pas l'idée du film ou le caractère des personnages. » (André Bazin)