Avec Enrique Rivero, Lee Miller, Pauline Carton.
Avec Jean Cocteau, Francine Weisweiller, Édouard Dermit.
La visite « montrée et commentée » par Cocteau de la villa Santo-Sospir au Cap-Ferrat, où il entreprit de « tatouer » les murs. Détaillant dessins et lignes signifiantes, il explique les mythes qui l'ont inspiré et livre, en filigrane, un sobre autoportrait : « J'écris, je peins, je dessine ».
« Quand j'ai fait Le Sang d'un poète, je ne me doutais pas que c'était du cinéma. C'était un moyen pour moi de faire de la poésie plastique. C'était une commande privée du vicomte de Noailles, comme L'Âge d'or de Buñuel. J'ignorais tout de l'art cinématographique. Je l'inventais pour mon propre compte. Je peux même dire que le hasard, ou du moins ce qu'on nomme le hasard (et qui ne l'est jamais pour ceux qui s'hypnotisent sur un travail), m'a souvent rendu service. » (Jean Cocteau, Du cinématographe)
Les premiers pas officiels au cinéma de Jean Cocteau. Fantastique, onirique, un film-poème, tentative de capter l'invisible dans laquelle il explore en tableaux successifs les déviances humaines – et les siennes propres – à travers une descente aux enfers métaphorique.
« Dites à Cocteau que je l'aime, parce que, comme s'il revenait des rivages d'une mer, il est le seul à être revenu bronzé du monde des mythes. » (Rainer Maria Rilke)