Avec Vincent Lindon, Alessandra Martines, Christian Morin.
Alors qu'il n'a pas vu sa fille depuis six mois, Martin Socoa, fraîchement divorcé, est chargé de la garder durant un mercredi riche en rebondissements.
« Je recherche l'accident même au montage. Il est vrai que c'est symptomatique de ce type de tournage, un quelconque accident arrive et cela devient positif. On s'adapte à la pluie, au vent. On ne cherche jamais à masquer les choses. C'est la différence entre le cinéma Lumière et le cinéma Méliès. C'est la leçon de Renoir et de Rozier que de prendre la richesse de l'instant, essayer de l'intégrer. Cela crée des moments de vérité fantastiques. » (Pascal Thomas)
Frédéric Bonnaud est directeur général de la Cinémathèque française.
C'est l'un des plus beaux films de Pascal Thomas, ouvert à tous les vents, d'une folle liberté : loin des figures imposées du cinéma parisien, le réalisateur investit Nantes, les bords de Loire, et y convoque une galerie de personnages extravagants qui dynamitent et relancent sans cesse le récit – un père immature (Vincent Lindon) essaie de renouer le fil avec sa jeune fille dont il a exceptionnellement la garde. Infatigable sismographe de la province, le réalisateur prend, le temps d'une journée, le pouls d'une France joyeuse et débrouillarde, qui rappelle l'Italie des meilleures comédies transalpines.