
vendredi 16 juin 2023, 21h00
Salle Jean Epstein
Séance 44 : Horreurs et fiertés
« Je veux goûter à tous les plaisirs dont mon corps est capable. Je ne les donnerai à personne. Je m'enduis d'un mucus de plaisirs, je pratique le rire et les caresses, les sentiments et les sensations. Ma pratique n'existe pas sans la violence à laquelle j'ai survécu et que je porte en moi. Je ne la donnerai pas, j'aime mes blessures, je les enfile comme des perles et les porte sur moi ; elles ne causent plus de douleur, elles luisent de différentes couleurs et scintillent. » (Oksana Kazmina)
« Nous considérons la pénétration comme un rythme cinématographique, et expérimentons/jouons la pénétration par l'air, l'eau, les doigts et le texte. » (Amber Bemak, Nadia Granados)
« Les films érotiques dont je me suis servi racontent une histoire avec pour unique objectif de montrer des corps humains nus. Alors je mets au premier plan le corps du film lui-même, qui devient ainsi le thème central de The Exquisite Corpus. » (Peter Tscherkassky)
« Portrait d'un arbre célèbre dans une zone de drague de Hampstead Heath. Inspirée par les méthodes d'érosion de Luther Price, Rosenfeld enterre des bouts de la copie originale dans le jardin de LUX, trempés dans le sperme. » (LUX)
« Description du paysage médiatique, où le protagoniste contemple l'univers paranoïaque qui l'entoure et y trouve une résolution à travers sa propre catastrophe. Le terrorisme est toujours celui du réel. » (Geoffroy C. Dedenis)
« Ma pratique n'existe pas sans mon plaisir. Je veux goûter à tous les plaisirs dont mon corps est capable. Je ne les donnerai à personne. J'enduis le mucus de mes plaisirs, je pratique le rire et les caresses, les sentiments et les sensations. » (Oksana Kazmina)
Présentation d'ensemble du projet RhED à Melbourne, sous l'égide d'Amnesty International, visant à défendre les droits des travailleurs du sexe.
« Une exposition d'art par des travailleuses du sexe de Victoria, Australie. Une occasion de remettre en question vos propres attitudes et de voir le travail du sexe à travers la perspective des artistes, les travailleuses du sexe elles-mêmes. »
L'une des œuvres présentées dans l'exposition « The Sex Worker » (2018), bouleversante revendication politique par un travailleur du sexe.