Une séance pour constater l'ampleur du spectre plastique et formel couvert par la décennie 1990, où 8, 16 et 35 mm cœxistent au quotidien avec encore la vidéo et déjà le numérique. Performances (Michael Curran, Shu Lea Cheang), mises en scènes flamboyantes ultraréférencées (Isaac Julien, Clio Barnard), remplois sublimant leur ingrat matériau (Mark Street, Peggy Ahwesh), autoportrait cosmique (Marc Hurtado).
Avec Thomas Baptiste, Cleo Sylvestre, John Wilson.
Dans un (vrai) musée consacré à l'histoire de l'esclavage, la Wilberforce House, se déchaînent des fantaisies SM.
Performance à plusieurs pôles gravitationnels.
Remplois de films pornographiques, colorés et accompagnés par la voix d'Anaïs Nin.
« Le film de Peggy Ahwesh est une réimpression optique légèrement ralentie d'un film porno des années 70 dans lequel la pourriture chimique a déjà rongé les bords de l'image et menacent de la censurer entièrement. » (Amy Taubin)
« Une histoire de soutien-gorge est racontée dans une cuisine tandis que des anges aux ailes de papillon se balancent dans un jardin. » (Clio Barnard)
Célébration de l'amour lesbien, entre clip musical et documentaire érotique.
Avec Marc Hurtado.
« Larme secrète / Blanche secrète / Langue secrète / L'âme secrète / Tu m'attires / Tu m'aspires »
(Marc Hurtado)
« Marc Hurtado : la vie encore au travail, le feu nourri d'amour qui s'obstine à brûler vif dans un infatigable renouvellement. »
(Étienne Bomba)