Le Sang des bêtes

lundi 26 juin 2023, 20h15

Salle Jean Epstein

20h15 22h00 (104 min)

Georges Franju
France / 1954 / 22 min / 16mm

Après avoir identifié les diverses sources de poussière, ce documentaire s'attache à observer l'effet qu'elles provoquent sur la santé de l'homme, en particulier dans le cadre de son travail.

Au départ, un film de commande pour l’Institut National de Sécurité incitant les ouvriers à porter des masques de protection contre les poussières toxiques de certaines industries. À l’arrivée, une œuvre poétique qui interroge sur la place de l’homme dans un monde qui se modernise.


Georges Franju
France / 1951 / 22 min / 35mm

Avec Michel Simon.

Un film sur le musée de l'Armée à l'Hôtel des Invalides, qui se transforme en réquisitoire contre la guerre.

« Ce film est fait de mon horreur de la guerre, de la beauté pathétique et dérisoire des débris, des oripeaux, des armes, des mutilations des victimes. Il est fait, surtout, de la terrifiante évidence de la mort sans signification. Quant à l’humour noir, c’est pour dire qu’il ne faut pas se laisser prendre au piège des sanctuaires… »
Georges Franju

Copie neuve de la Cinémathèque française tirée en collaboration avec Gaumont.


Georges Franju
France / 1956 / 26 min / 35mm

Avec Jean Vilar, Maria Casarès, Gérard Philipe.

Le TNP de Jean Vilar et tous ses comédiens, des répétitions de Dom Juan à la dixième édition du festival d'Avignon.


Georges Franju
France / 1949 / 21 min / DCP

Documentaire consacré aux abattoirs parisiens de Vaugirard et de la Villette dans les années d'après-guerre.

En 1949, après un premier court métrage tourné dans le métro avec son copain Langlois, Franju pénètre le monde secret des abattoirs de Paris, de Vaugirard à la Villette, là où « l’Ourcq reflète un décor admirable, tragique et changeant, en harmonie avec le spectacle des échaudoirs ». Ce ne sont pas tant les conditions de travail des employés que le futur réalisateur des Yeux sans visage veut montrer, mais le geste quotidien, ordinaire, du boucher. L’action de tuer chevaux, bovins et moutons. Les effluves de sang, les entrailles et les carcasses. Captées en noir et blanc, sur le commentaire volontairement neutre et détaché de Jean Painlevé, les images sont aussi somptueuses qu’insoutenables. Il se dégage du sang des bêtes, fumant dans la clarté électrique et le froid de novembre, une atmosphère romantique, presque fantastique, et tellement effroyable que Franju avoue avoir pleuré pendant deux jours après la première journée de tournage. D’un lyrisme extraordinaire, le film révèle toute l’intensité de son cinéma à venir, fait de violence et de cruauté enveloppées d’une délicate poésie.

Franju dépasse le réalisme du reportage en installant une atmosphère poétique, voire fantastique.


Georges Franju
France / 1957 / 15 min / 16mm

Une visite minutieuse de la cathédrale Notre-Dame.