La Marâtre

samedi 1 juillet 2023, 14h30

Salle Georges Franju

14h30 17h05 (153 min)

Alice Guy
France / 1906 / 7 min / DCP

D'après La Cousine Bette d'Honoré de Balzac.

Une belle-mère s'en prend au fils de son mari. Librement inspiré du roman d'Honoré de Balzac.


Jean Rouch, Edgar Morin
France / 1960 / 86 min / DCP

Paris, été 1960. Edgar Morin, sociologue, et Jean Rouch, cinéaste et ethnologue, enquêtent sur la vie quotidienne de personnes de milieux et d'âges différents. Ouvriers, étudiants, employés évoquent leurs préoccupations et leurs espoirs, et tentent de répondre à la question : « Êtes-vous heureux ? »


60 min

À la suite de la projection de Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin.

« Chronique d'un été remporte le prix de la critique internationale du festival de Cannes, puis sort discrètement en salle en France, à l'automne, le 20 octobre 1961. Il dure une heure vingt-six. Une petite vingtaine de participants y figurent. Ils ont accepté l'expérience mi-sérieuse mi-factieuse lancée par Rouch et Morin en 1960 : une recherche filmée sur la façon dont, à Paris, "on se débrouille avec la vie". Marceline [Loridan] pourrait être une interprète parmi les autres. Pourtant, elle seule porte, dans Chronique d'un été, une histoire qui n'est pas celle de "tout le monde". »

« L'intuition du film : faire des lambeaux de souvenirs de Marceline les pièces magistralement ajustées d'un manteau ; une intuition qui va contribuer à ce que Chronique, selon la jolie formule qu'emploie Anatole Dauman en 1990, "défie les années". »


Frédérique Berthet, La Voix manquante, P.O.L, 2018)


Professeure de cinéma, Frédérique Berthet est aussi membre de la Commission de recherche historique de la Cinémathèque française. Elle a publié De Warhol à Wenders, une vie de cinéma : Souvenirs de Pascale Dauman (Ramsay, 2008), ainsi que deux ouvrages aux éditions P.O.L : en 2020, un roman, Never(s), et un essai, La Voix manquante (Prix 2018 du livre de cinéma du CNC), qui décrit avec précision l’aventure de Chronique d’un été et, au cœur de cette expérience de « cinéma-vérité », revient sur le secret d’une femme, Marceline Loridan.

Bernard Benoliel est directeur de l'action culturelle et éducative à la Cinémathèque française.