Remplois psychédéliques et critiques, pamphlets effrénés anti-impérialistes et anticapitalistes venus du Japon et des USA, travail étatsunien monumental sur la suggestion, sérieuse étude danoise sur la communication, délicat portrait d'un être supposé ne pas savoir. On ne recule devant rien pour tenter de comprendre quelque chose aux rapports humains.
Expérimentations optiques sur la copie 16 mm d'un film pornographique.
« Un traitement délicat et excitant de l'amour. Son mode est simple et classique, alliant maîtrise technique et singulière sobriété. L'image est vive, subtile et ambiguë tandis que le son est net et clair. » (Bruce Conner, Maurice Girodias, Arthur Knight)
Titre en anglais: Real Trick Ballet
Sur une chorégraphie d'Eske Holm, un ballet psychédélique se mue en kaléidoscope érotique.
Sexualité explicite, musique stridente, texte absurde ou trivial (« Ceci est un cours de téléachat tardif », « J'ai 14 ans, je veux voir du sexe aussi ») alimentent la licence de ce qui se communique ici.
Copie de l'Archive Ed Sommer, ZKM | Center for Art and Media Karlsruhe
Sexe politique dans ces brûlots anti-impérialistes et anticapitalistes, détournant les symboles musicaux et les icônes de la culture hollywoodienne.
Par l'un des maîtres plasticiens psychédéliques, un déluge d'ironie critique face à la toute-puissance étasunienne dans le Japon de l'époque.
« I Don't Know observe la relation entre une lesbienne et un homme transgenre qui préfère être identifié quelque part entre homme et femme, en une expression d'ambiguïté personnelle suggérée par le titre du film. » (Light Cone)
Remploi psychédélique. L'un de ces cas fréquents où le recyclage magnifie un matériau banal voire disgracié.
Le film « suit la trace de Georges Bataille, exposant les interstices de l'amour sacré et profane, du sexe et de la mort. » (Tony Rayns)
Blue Streak conjugue un manifeste en faveur d'une sexualité diverse à la représentation du groupe et de la pluralité des corps.