Merveilleuse et si rare cinéaste d'avant-garde étatsunienne pourtant aussi importante que la magnifique Barbara Hammer, Coni Beeson a fait du désir dans sa variété, des affects, des corps et des gestes féminins ses principales sources d'inspirations filmiques. Des films libres, poétiques, expressifs, intimes, éthérés et amoureux.
Déploiement des sens, dévoilement des fantasmes, déroulement des rêves.
Beauté de la surimpression fusionnant promenades élégiaques et intimité sexuelle. « Ce travail lyrique – de manière significative, l'un des rares films érotiques réalisé par une femme – progresse de préliminaires jusqu'au sexe explicite, prouvant que même les séquences hardcore peuvent être subverties. » (Amos Vogel)
Célébration de l'amour libre et interracial. « There are my past lives when my lovers were Black and my lovers were White. » (Coni Beeson)
Danse féminine, sensuelle et expressive.
À un patriarcat misogyne et sectaire, le film oppose des femmes émancipées, affirmant leur beauté, leur force, leur corps et leur désir.
L'amour et le sexe défient l'âge et le vieillissement.
Sensualité et art du portrait à leur paroxysme.