Dance

dimanche 14 mai 2023, 20h00

Salle Jean Epstein

20h00 21h35 (95 min)

Séance 8 : c'est dans le dos que la lumière va frapper la nuit

« Il fallait penser à un mécanisme, des procédures, je ne sais quoi, pour montrer que la Révolution les concernait encore, qu'elle ne les avait pas rejetés comme un matériau inutile, qu'elle a toujours privilégié la dimension humaine. Ma suggestion balbutiante a été jugée très intéressante et les fonctionnaires ont promis qu'ils la transmettraient aux autorités compétentes. Un autre silence vint et nous sûmes que la réunion était terminée. » (Ugo Ulive, Les Cendres de Marx, 2005)


Particulièrement valable Besonders wertvoll
Hellmuth Costard
RFA / 1968 / 13 min / DCP / VOSTF

« La pornographie se met au service de la politique dans cette attaque scandaleuse, provocante, dirigée contre la législation allemande, réactionnaire et discriminatoire à l'égard des jeunes réalisateurs. » (Amos Vogel)


Karen Johnson
États-Unis / 1969 / 3 min / 16mm

« Lauréat du Festival du film érotique 1970, ce gros plan sur l'épluchage, la découpe, le léchage et l'ingestion d'une orange navel devient une expérience sensuelle et sexuelle dont l'ambiguïté attire et trouble. » (Amos Vogel)


Nalini Malani
Inde / 1969 / 4 min / Numérique / VO

"Le but était de parler de la question du sexe et de la masturbation d'un point de vue féminin, à une époque où ces sujets étaient tabous au cinéma et dans les arts visuels en Inde". (Nalini Malani)

Prêt du Centre Pompidou (MNAM/CCI), Paris.

Prêt du Centre Pompidou (MNAM/CCI), Paris.


Georg Brintrup
RFA / 1969 / 4 min / Numérique

Tourné hier, lien méconnu entre expressionnisme allemand et furia punk.


Alice Anne Parker, Shelby Kennedy
États-Unis / 1969 / 1 min / Numérique

Travestissement / Intermittence / Travestittence / Intermissement.


Frans Zwartjes
Pays-Bas / 1968 / 6 min / Numérique / VO

Avec Trix Zwartjes, Moniek Toebosch, Lodewijk de Boer, Christian Manders.

« Absence de structure narrative, observation impatiente, presque voyeuriste, avec laquelle la caméra se pose sur la peau des acteurs, montage rapide, contraste aigu, tension érotique : telles sont les qualités qui imprègnent l'œuvre de Zwartjes. » (Eye Filmmuseum)


Tom Chomont
États-Unis / 1969 / 6 min / 16mm

Représentation expérimentale d'un corps et d'une figure au masculin : l'érotisme de l'homme nu endormi, son éveil, une cigarette matinale.


Takahiko Iimura
Japon / 1969 / 17 min / 16mm

Avec Mario Montez, Donna Kerness, Linda.

« Trois visages pendant le plaisir sexuel, filmés séparément et montés ensemble pour ce film. Le son est un rire continu. » (Light Cone)


Antoni Padrós
Espagne / 1969 / 19 min / Numérique / VO

Avec Toni Martínez, Rosa Morata.

Après l'évocation de leurs origines (prose bucolique de Longus, ballet symphonique de Ravel), les amours de Daphnis et Chloé s'allient au sadomasochisme, au blasphème, aux luttes révolutionnaires.


Ugo Ulive
Venezuela / 1969 / 22 min / Numérique / VO / Film sous réserve

Dans Basta, les images pornographiques, comme celles de la morgue, ne sont pas là pour flatter le cortex visuel, mais au contraire pour dire le caractère insoutenable des dictatures en Amérique latine.