Bruce Conner et Stan Brakhage inventent des danses d'images, hautement mélancoliques (Brakhage) ou trépidant de leur propre surabondance (beaucoup restent enfouies dans la vitesse du défilement, Conner), dont on trouverait les germes biologiques dans les ruées de spermatozoïdes ironisées par Marie Menken.
« Brillant psychodrame de la masturbation » (Amos Vogel). Présenté avec la bande-son retravaillée par Stan Brakhage en 1986.
« Un ballet cinématographique audacieux dansé par des spermatozoïdes humains puissamment agrandis... Une danse macabre réalisée à partir d'images scientifiques, en surimpression d'un feu enragé. » (Amos Vogel)
« Tu vois la fille à la bague en diamant / Elle sait comment secouer cette chose ». Bombes atomiques.
Avec l'aimable autorisation du Conner Family Trust et de la Kohn Gallery, Los Angeles. Copie du Conner Family Trust.
« Love se distingue par sa beauté et son originalité, un film poème, sans imagerie pseudo-surréaliste habituelle. Une exploration poétique et sensuelle du corps... fluide, directe, belle. » (Jonas Mekas)
Avec Barbara Rubin, Naomi Levine.
Classique underground de la très jeune Barbara Rubin (18 ans à l'époque) où, au fil des tubes, s'enchaînent des actes hétérosexuels et homosexuels, au croisement de la performance et de la plasticisation des corps.