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En 1973, Henri Verneuil, avec la complicité de Gilles Perrault, s'est lancé dans l'adaptation d'un roman de Pierre Nord, Le 13e suicidé. L'ouvrage s'inspirait de l'affaire Nossenko, un faux transfuge soviétique envoyé par le KGB pour enfumer la CIA et les services secrets occidentaux. Le cinéaste adopte un parti pris clinique, quasi documentaire, pour décrire avec précision les mécanismes de manipulation et d'intoxication, les chausse-trapes et les trahisons en usage qui ont composé ce que l'on a appelé la guerre froide. Selon le cinéaste lui-même, « Cette fois-ci, le spectacle n'est plus au niveau des poursuites acrobatiques, mais à celui de la vérité des situations et des personnages, à celui de la tension, de l'intensité, du niveau atteint par le jeu savant de l'espionnage lorsqu'il est pratiqué par des grands professionnels ». La distribution du film est exceptionnelle, qui voit se mélanger Yul Brynner, Phillipe Noiret, Henry Fonda, Dirk Bogarde et tant d'autres. Plus tard, des films tels que I comme Icare ou bien Mille milliards de dollars confirmeront le goût de Verneuil pour les mystères politiques de son temps.
Jean-François Rauger