Avec Sandrine Bonnaire, Jean-François Stévenin, Jacques Spiesser.
Une ferme du Nord, un incendie, les deux frères de la famille en cause. Un seul est condamné, qui à sa sortie de prison revient dans l'exploitation entièrement reconstruite. Un drame paysan qui brasse amour, jalousie, sacrifice, et qui place, au cœur de cette passion fratricide, une Sandrine Bonnaire à fleur de peau. Le premier long de Patricia Mazuy charrie avec lui une force tellurique, et affirme son style, unique.
À la suite de la projection de Peaux de vaches de Patricia Mazuy.
« Le film n'est pas "réaliste". La réalité se tient à l'intérieur des personnages. Cela fonctionne sur les émotions. Je voulais montrer trois personnages ordinaires qui sont dépassés par ce qui se déroule dans leur vie. Le fait divers du début les submerge. Tout se complique. Une sorte de folie s'installe dans leur tête. Ça ne m'intéresse pas de raconter l'histoire d'un cinéaste qui ne sait pas quoi tourner ou des choses de ce genre. J'avais envie de raconter l'itinéraire des trois personnages dont j'aime les défauts. »
Entretien avec Patricia Mazuy, L'Humanité, 3 juin 1989
« À cause de ses origines paysannes, Patricia Mazuy voulait montrer autre chose que le côté caricatural du monde rural qu'on voit généralement au cinéma. Ses paysans sont des gens modernes, "normaux", qui sont vus avec une justesse assez rare. »
Sandrine Bonnaire, Le Figaro, 31/05/1989
Jean-François Rauger est directeur de la programmation à la Cinémathèque française.
À la suite de la leçon de cinéma, à 17h30, signature à la librairie de la Cinémathèque par Patricia Mazuy et les auteurs de Patricia Mazuy, l'échappée sauvage (Playlist Society) et signature du dvd Peaux de vaches (La Traverse).
Tarif B : 9,50 €