Étude cinégraphique sur une arabesque

dimanche 26 juin 2022, 16h15

Salle Jean Epstein

16h15 17h30 (73 min)

Fernand Léger, Dudley Murphy
France / 1924 / 17 min / 35mm
D'après le ballet Ballet mécanique de George Antheil.

Avec Kiki de Montparnasse, Katharine Murphy.

Kaléidoscope d'images, qui présentent tour à tour une jeune femme sur une balançoire, des formes géométriques de couleur, une machine à écrire, une fête foraine, etc.

En 1986, la Cinémathèque française a acquis une copie couleur de la version conservée au Nederlands Filmmuseum pour ses collections, puis plusieurs tirages par la suite. La copie présentée a été réalisée par le laboratoire Haghefilm d'Amsterdam en utilisant le procédé Desmetcolor en 1995.

« L'erreur picturale, c'est le sujet. L'erreur du cinéma, c'est le scénario. Dégagé de ce poids négatif, le cinéma peut devenir le gigantesque microscope des choses jamais vues et jamais ressenties. » (Fernard Léger)

« Un objet peut devenir seul un spectacle tragique ou comique... » (Fernand Léger)

« Le cinéma semblait avoir tout découvert, y compris l'invisible. C'est alors que de nouveaux venus s'emparèrent de l'écran. Fernand Léger, Man Ray, Buñuel et Dalí nous apportèrent la preuve que rien n'était encore trouvé, puis ils s'en allèrent comme ils étaient venus. » (Henri Langlois)


Henri Chomette
France / 1925 / 4 min / 35mm

Des images diverses créent des jeux esthétiques et mouvants, ouverts à l'interprétation.


Man Ray
France / 1926 / 17 min / 35mm

Ciné-poème dont le titre basque (« Fiche-moi la paix ») doit son nom à la villa de Rose et Arthur Wheeler, mécènes de Man Ray.

Sous réserve.


Charles Dekeukeleire
Belgique / 1927 / 8 min / 16mm

Poème cinématographique composé d'une alternance de plans positifs et négatifs, dont le prétexte est l'acharnement de deux boxeurs.


Eugène Deslaw
France / 1928 / 9 min / 16mm

Symphonie à la gloire du monde moderne et de ses plus fidèles représentants : les machines, leurs pistons et rouages.


Francis Bruguière, Oswell Blakeston
Grande-Bretagne / 1930 / 5 min / DCP

« À la fin des années 1920, Francis Bruguière expose des œuvres photographiques conçues à partir de formes en papier, tantôt figuratives, tantôt abstraites, qu'il éclaire, coupe et plie sur un mode dramatique. Strictement abstrait, le film ajoute de nouvelles dimensions à ces formes : des sources lumineuses mobiles, des superpositions, ainsi que les éléments du temps et de la musique. » (David Curtis)


Germaine Dulac
France / 1928 / 8 min / 35mm

Structure visuelle composée de variations sur l'arabesque : arcs de lumière, trombes d'eau, toiles d'araignées, bourgeons d'arbres, fleurs et feuillages, sourires de femmes, bras rythmant une chaise berçante.

Restauré par la Cinémathèque française en collaboration avec Light Cone, à partir de plusieurs éléments, notamment une copie 35 mm diacétate d'époque, détenue par la Cinémathèque française. Scan 4K par Eclair/ Groupe Ymagis. Copie 35 mm restaurée Light Cone.

Film également connu sous le titre Arabesques.


Jeu de lumière noir-blanc-gris Ein Lichtspiel Schwarz-Weiss-Grau
László Moholy-Nagy
Allemagne / 1930 / 5 min / 35mm

Superpositions d'objets métalliques et d'ombres.