Plan Vigipirate Urgence attentat
En raison des ralentissements liés aux contrôles de sécurité à l’entrée du bâtiment, nous vous conseillons d’arriver 30 minutes avant le début de votre séance, les retardataires ne pouvant être acceptés en salle. Nous vous rappelons que les valises et les sacs de grande taille ne sont pas acceptés dans l’établissement.
Avec Le Bandit, Alberto Lattuada contamine le néoréalisme naissant (Rome ville ouverte date alors de quelques mois) par les motifs venus du Film Noir américain. Le destin du personnage principal, incarné par Amedeo Nazzari, est à la fois la conséquence d’une situation sociale et historique donnée tout autant que d’un déterminisme psychologique. Le Bandit s’inscrit ainsi dans le mouvement néoréaliste, montrant les ruines de Turin portant les stigmates des bombardements, dénonçant les conditions de vie des pauvres, pointant du doigt les nouvelles caractéristiques de l’exploitation économique. Mais le film est marqué par un recours aux thèmes du Film Noir américain. La femme fatale, le gangster, l’usage de la musique de jazz renvoient à une généalogie qui est celle du cinéma américain, source à laquelle se nourrira toute une génération de réalisateurs italiens. Avec ce film, Lattuada témoigne de sa singularité au cœur du cinéma transalpin, d’une certaine manière de croiser les influences et les émotions, d’entremêler les genres. Une méthode qu’il réutilisera tout au long de sa carrière. Son film suivant, Sans pitié, mélangera ainsi, avec bonheur, une chronique de l’Italie de l’immédiate après-guerre avec des éléments mélodramatiques.