Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« Je ne comprends pas tout », dit Faulkner l'écrivain à Raymond Chandler, qui lui répond par un fataliste « moi non plus ». Alors Faulkner le scénariste fait ce qu'il peut avec l'intrigue nébuleuse, mais peu importe. Ce qui compte, c'est qu'on retrouve, deux ans après leur coup de foudre à l'écran dans Les Passagers de la nuit, le couple Bogart/Bacall au sommet. Lui, avec son charme d'éternel loser impuissant, dans ce costume de privé désabusé qui lui va comme une seconde peau. Elle, avec son timbre grave, élégante, fatale et sûre d'elle. Derrière la caméra, Hawks le démiurge les regarde se tourner autour, prend le pouls de leur relation. Il y a de l'alcool, des cigarettes, des coups de feu et des cadavres. Du clair-obscur et du brouillard. Des dialogues qui étincellent comme du jais et font oublier le scénario ténébreux. Le noir est acide, suprême. Et Bacall soupire, en embrassant Bogie : « I liked that. I'd like more... »