Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
À propos de ce joyau de Murnau, longtemps perdu, l'historienne du cinéma allemand, Lotte Eisner, écrivait : « La perfection de ce film a été signalée par les critiques en Allemagne et ailleurs. Partout on parle de ces paysages enneigés d'où émane un charme poétique, de ces éclairages sublimes qui atteignent leur apogée dans l'incendie des puits de pétrole, la nuit dans la neige. On remarque la merveilleuse profondeur de champ de la salle basse de la ferme aux dallages noirs et blancs et, en contraste avec ce décor rustique, la riche ornementation d'une vaste et claire salle de château, aux moulures délicates... » En 1978, une copie du film, titrée Il Campo del Diavolo, fut retrouvée grâce à un prêtre italien qui organisait des projections dans un asile d'aliénés. Restaurée depuis, l'œuvre remplit d'admiration tous ceux qui la voient : la composition picturale, le jeu constant entre les espaces intérieurs et extérieurs, toute l'atmosphère autour de ce « champ du diable », lieu de toutes les obsessions chères au cinéaste – tentation, trahison, malédiction -, font de La Terre qui flambe une pièce essentielle de l'œuvre de Murnau, un chef-d'œuvre miraculé, éblouissant.