Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Après une succession d'années difficiles et de projets plus confidentiels, Joseph Losey retrouve un rythme de tournage soutenu et signe, à nouveau, ses films sous son véritable nom grâce à Temps sans pitié. Tandis qu'il démarre une fructueuse collaboration avec son directeur artistique, Richard MacDonald, son cinéma devient de plus en plus reconnu et s'exporte finalement dans différents pays d'Europe. Fidèle à son goût du suspense et à son sens de la dramaturgie, il conserve son unité de temps favorite – une journée – pour accompagner un père qui doit sauver son fils, condamné à mort. Dès la séquence inaugurale, le cinéaste installe son spectateur comme seul témoin du crime afin de le confronter à sa propre impuissance en tant qu'homme. Déjà abordée dans La Grande Nuit, la relation père/fils prend une autre ampleur face à la détresse d'un parent lancé en plein compte à rebours. À l'écran, Michael Redgrave passe de l'emportement à la gravité pour incarner la tragédie d'un être humain prisonnier du destin, incapable de lutter contre la folie des horloges.