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Elle est velue comme un singe. Lui, est cynique et roublard, d'une indéniable laideur morale. Deux monstres, interprétés par deux comédiens de très grande classe. Annie Girardot, drôle et tendre, émeut constamment sous son maquillage. Ugo Tognazzi, italianissime, interprète le parfait petit escroc. Il la séduit, l'épouse et en fait son gagne-pain. Mais un jour, la femme à barbe attend un enfant... Une intrigue pour laquelle il existe trois fins différentes. Celle du scénario original voulue par Ferreri, la plus morbide, présentée au Festival de Cannes en 1964, où le film est très mal accueilli : « indéfendable et abjecte ». Celle projetée dans les salles italiennes, une version censurée par le producteur Carlo Ponti, tandis que la copie française montre un troisième épilogue plus réconfortant. En 2017, la restauration de La Femme à Barbe permet de voir, l'une à la suite de l'autre, les trois fins alternatives. Quel que soit le degré de cruauté accordé au dénouement, Ferreri signe au final une satire sur les travers et les vices de ses contemporains et révèle au grand public son style anticonformiste, féroce et provocateur.
Restauration – montrant les trois fins alternatives – realisée par la Cineteca di Bologna et TF1 Studio en collaboration avec Surf Film, au laboratoire L'Immagine ritrovata (Bologna, Paris). Les deux fins alternatives de la version italienne ont été conservées par la Cineteca di Bologna. La Cinémathèque royale de Belgique a fourni la fin de la version « internationale ».