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« Je me suis borné à jeter dans une eau calme trois pierres de poids différents. Les ondes concentriques s’étendent, se mélangent par une sorte de glissement (chaque cercle a sa vitesse propre) et c’est cela qui peut étonner et brouiller la vue de celui qui n’attend qu’un seul sujet. En fait, et comme bien souvent, les personnages m’intéressent plus que les idées. » Alain Resnais et son scénariste Jean Gruault ont imaginé une comédie en trois actes où s’entremêlent féérie médiévale, rêve et temps présent. Des espaces temporels différents pour une même unité de lieu. Un palais idéal, théâtre de rendez-vous exquis et surréalistes, dans lequel le spectateur observera finalement l’impuissance à aimer et à bâtir un monde plus juste. Le Comte (Ruggero Raimondi), personnage utopiste autoritaire, semble tout droit sorti d’une BD. Les décors baroques du château ont d’ailleurs été dessinés par Enki Bilal. S’y retrouvent les invités cobayes : un architecte visionnaire (Vittorio Gassman), une anthropologue fantasque (Geraldine Chaplin), un pédagogue farfelu (Pierre Arditi). Et un personnage dont la justesse, le charme et la conviction enchantent les critiques de l’époque, une jeune institutrice de campagne, interprétée par Sabine Azéma, son premier grand rôle à l’écran, dans le tout premier film avec le maître Resnais.