Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Le titre français est trompeur : il n’y a là rien de si impitoyable. Oui, le sergent instructeur suscite la haine de ses recrues et incarne l’autorité militaire. Mais sous la rigueur, Richard Widmark, que Brooks a peut-être aussi malicieusement choisi pour la douceur de ses traits, est capable de sentiments amoureux, de reconnaissance, et laisse transparaître une vraie humanité. Son but est simplement de transmettre, c’est un vétéran qui revient de Corée, il sait ce dont il parle. Richard Brooks aussi, qui fut journaliste au sein des Marines pendant la Seconde Guerre mondiale. La violence est bel et bien là, Brooks nous la montre d’emblée, mais il préfère raconter la guerre par sa face cachée, comme il l’a fait juste avant dans Battle Circus. Outre une photo soignée, un casting ad hoc (Karl Malden, impeccable), et des séquences de bravoure attendues, le film est marqué de quelques touches brooksiennes, comme ce soldat noir dont le cinéaste fait un personnage fin et cultivé.