Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Originaire de Porto Rico, Maria del Mar Rosario creuse, dès son premier court métrage, un sillon engagé entre le documentaire et la fiction, où elle évoque les notions de genre et les injonctions sociétales faites aux femmes. Grâce au choc des images et à l’inconfort qu’elles provoquent, la cinéaste donne à ressentir la douleur des procédures infligées pour répondre aux critères de beauté imposés par l’époque. De la pose de faux ongles à une épilation intégrale, La Bonita montre frontalement ces processus esthétiques invasifs afin de dénoncer une normativité écrasante. Loin de n’être qu’une observation clinique des faits, le film questionne la nécessité de ces pratiques, effectuées dans un désir de compétition et d’entretien de son propre attrait sexuel sur autrui. Sans discours appuyés, la réalisatrice souligne leur extrémisme parfois intolérable, tout comme l’injustice d’un système soumis à l’encombrant diktat de la perfection.