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« Le titre original (toujours savamment choisi) Straziami, ma di baci saziami, évocateur d’un tango célèbre des années 25, alors l’ultime tango à Rome, par ce qu’il implique de suavité et de désuétude, donne le ton au film et n’a guère de mal à aiguiller le public italien sur ce qui l’attend. Après la rencontre pré-générique du garçon coiffeur Marino Balestrini et de la petite ouvrière Marisa di Giovanni dans un bal folklorique, nous avons compris le propos de Risi. Il s’agit ni plus ni moins d’une parodie admirablement comprise des revues de quatre sous, type Annabella ou Noi due, équivalents majeurs de nos minables romans-photos, Intimité ou Nous deux, qui inondent le marché italien dans des proportions fabuleuses. Certes, on dira que Risi avait un “parrain” célèbre, puisque Fellini s’était déjà aventuré dans ce domaine avec le mémorable Cheik blanc voici vingt ans. Noble parrainage en effet, mais qui ne doit pas faire oublier que le cinéma italien est le royaume des pastiches et des parodies. »
Max Tessier (Écran, 1973)