Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Ce qui suivra tendra à désigner Wolf Creek comme un nouvel avatar de l’horreur rustique, une variation lointaine sur Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, La colline a des yeux de Wes Craven, voire Délivrance de John Boorman. Comment des citadins deviennent la proie d’une nature chaotique et de l’humanité dégénérée qui y survit.
Ce qui augmente le sentiment de peur, c’est ici un surcroît de réalisme. Non pas celui de la violence gore qui se délecte de la déchirure des chairs et des mutilations sanglantes (encore que l’on y trouve aussi cette exigence), mais celui qui vise à donner une relative densité aux personnages et aux lieux. Le décor et l’ambiance, le désert australien, l’obscurité et la solitude ne sont plus des conventions mais prennent ici une épaisseur authentique, une densité indiscutable. (Jean-François Rauger)