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Deux acteurs au sommet de leur popularité, De Funès période Gendarme et Grande vadrouille, Gabin installé en pater familias du cinéma français. Sur le papier, tout se présente bien. Mais les rouages se grippent dès l’écriture du scénario : Alphonse Boudard commence l’adaptation de sa nouvelle, mais jette rapidement l’éponge, et c’est Pascal Jardin qui achève le travail. Le tournage n’est guère plus idyllique, perturbé par des relations froides et distantes entre les deux vedettes. Gabin se montre sceptique, et quelque peu envieux, devant le succès de son comparse, quand De Funès, qui tourne avec une équipe qu’il ne connaît pas, est particulièrement intimidé par le monstre sacré. Pourtant, il lui prouvera des années plus tard toute son admiration, puisque c’est lui qui sera à l’initiative de la création du Prix Jean-Gabin.
À l’écran, l’histoire prend forme doucement. Louis de Funès, gesticulant, tenace, court après Gabin, monolithique et bougon. Les repas s’enchaînent, à la gloire de la gestronomie française. Chacun cabotine dans son registre, Gabin appelle De Funès jeune homme, et on se laisse porter par le simple plaisir de voir ces deux immenses comédiens se chercher querelle à chaque ligne de dialogue.