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La « Belle américaine », c’est l’Oldsmobile du film, véritable starlette, au centre de l’intrigue. Robert Dhéry réalise une carte postale de la France du début des sixties, au verso de laquelle serait écrite toute la bonne humeur des couches populaires. Un petit quartier de la banlieue parisienne, le garagiste, les commerçants, le milieu ouvrier. L’humour bon enfant des Branquignols, accompagnés pour l’occasion d’une ribambelle de seconds rôles taillés dans la même étoffe, Claude Piéplu en tête. Louis de Funès incarne, évidemment, un odieux chef du personnel, et aussi, plus tard, un commissaire autoritaire. Le bazar est joyeux, la morale est sauve, et le film s’offre même quelques minutes en couleurs en guise de conclusion. Si Dhéry égratigne gentiment la bonne société, déroulant quiproquos et gags pour mieux déboulonner quelques préjugés, sa véritable intention est simplement d’amuser en s’amusant, et sa Belle américaine rend au cinéma populaire… toutes ses lettres de noblesse.