Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Trois ans après la tornade Spetters, Paul Verhoeven tourne la dernière page de sa période hollandaise avec Le Quatrième Homme, adaptation du roman éponyme de Gerard Reve. Dans une atmosphère de giallo, il abandonne le style naturaliste de ses précédents films afin de se concentrer sur un thriller métaphysique et onirique. La frontière entre le fantasme et la réalité s'y fait poreuse pour mieux pousser les curseurs du surréalisme à leur maximum. D'Ingmar Bergman – pour une introduction et une conclusion inspirées par À travers le miroir – à John Landis (Le Loup-garou de Londres) et Alfred Hitchcock (La Maison du docteur Edwardes), les références s'égrènent au cœur d'une variation sur la croyance religieuse et l'obsession de la mort. Pour cette première incursion dans le genre, la somme d'inspirations picturales (Edward Hopper, Salvador Dalí, René Magritte) accompagne un cinéma de l'excès et de l'hypersymbolisme. Sans en avoir l'air, le cinéaste pose ici les fondations de Basic Instinct qu'il tournera huit ans plus tard.