Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Peu avant le tournage de Reservoir Dogs, Lawrence Bender, producteur de Quentin Tarantino, découvre les locaux d'une banque qu'il estime parfaits pour son projet. Si le cinéaste décide finalement que le lieu ne convient pas à son intrigue, il lui suggère l'idée d'un film de braquage auquel il manque désormais un scénariste et un réalisateur. Contacté par Lawrence Bender, Roger Avary, grand ami et collaborateur de Tarantino, l'assure qu'il dispose du script adéquat – ce qui est faux – et se lance, en moins de deux semaines, dans l'écriture d'une première version du scénario. Bientôt produit par Tarantino, Killing Zoe s'inscrit dans une mise en scène graphique de la violence qui désamorce la surenchère hystérique par son sens de la parodie. Entre absurdité et mauvais goût, il emmène des personnages nihilistes aux confins d'un cathartique tour de manège. Pour son premier film américain, Jean-Hugues Anglade campe un imprévisible antagoniste, propulsant ses partenaires de jeu en plein déluge de drogue, de folie et d'excès. Dans un mélange d'influences où se croisent Scorsese, Peckinpah ou encore Bret Easton Ellis, Roger Avary veut, avant tout, susciter la réaction, le malaise, au cœur d'un polar furieux et dérangeant, désireux de s'ancrer dans le réel.