Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Quatre ans après avoir imaginé un réjouissant choc des cultures dans Two Days in Paris, Julie Delpy poursuit les aventures de Marion – un alter ego volontiers assumé – à New York, quelques jours avant le vernissage de son exposition. Si Adam Goldberg laisse sa place à Chris Rock dans le rôle de son compagnon, la réalisatrice conserve la tonalité et l'ensemble des protagonistes ayant fait le succès de son premier volet. Malgré des névroses existentielles intactes, elle apporte à son personnage une maturité nouvelle sous l'effet de la maternité et des difficultés à gérer une famille recomposée. Dans son inlassable quête de mouvement, Julie Delpy veut filmer les joies, les peines et les conflits avec un engouement et un réalisme similaires. Toujours fantaisiste mais riche d'une mélancolie inattendue, le film devient plus grave lorsqu'il aborde la perte et les épreuves de la vie qu'il convient d'accepter pour s'en affranchir. En évoluant vers un bric-à-brac qui n'oublie pas de retourner les préjugés, Two Days in New York interroge, l'air de rien, le sens profond des choses et la perspective d'une vie en équilibre instable.