Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
En adaptant Dostoïevski, Richard Brooks s’attaque à un monument. Quitte à se mettre à dos les aficionados du roman, il déplace l’intrigue et donne davantage d’importance à Dimitri. À sa sortie, le film, souvent jugé sacrilège, déroute. Pourtant, Brooks est parvenu a capter l’atmosphère du livre, entre douleur et passion, les interprètes sont à la hauteur de leurs personnages et la technique est impeccable. Mais le cinéaste était parfaitement conscient de s’attaquer à l’un des Everest de la littérature, comme il s’en expliquera plus tard : "L’entreprise était passionnante, mais ardue. L’œuvre est extraordinairement riche : on peut y voir tout à tour un roman policier, un roman d’amour, un roman de mœurs russes, un récit psychologique… Un film doit obéir à certaines exigences. Comme le roman, il doit divertir, et divertir un public très vaste."