Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
C’est tout un pan du folklore américain que Richard Brooks dépeint avec ce drame psycho-social, plongée dans le monde des prédicateurs itinérants qui parcourent les villages pour répandre la bonne parole. De verbe, il est bien question tout au long du film, aux dialogues foisonnants et ciselés par Brooks. Le réalisateur s’attarde beaucoup sur les visages, en gros plan, scrute les âmes, adopte un montage fluide au rythme qui épouse parfaitement celui de l’histoire, entre temps forts et respirations. Les images nocturnes sont magnifiques (les flambeaux, l’incendie). Burt Lancaster, toutes dents dehors, fait corps avec son personnage, lui apporte sa félinité. Jean Simmons, qui devient madame Brooks à la ville, est touchante. Entre cynisme et interrogation sur la foi, le sujet n’est pas facile pour Hollywood. Mais le film offrira l’Oscar du meilleur scénario à Brooks, ainsi que deux statuettes pour Burt Lancaster et Shirley Jones.