Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
"Un film à coups de marteau". La tagline est de Richard Brooks lui-même. Le premier coup frappe d’entrée, prologue agressif et éclatant, qui nous plonge dans la violence la tête la première, sur l’air de Rock Around the Clock. Un quartier pauvre de New York, un prof intègre et épris de justice, éducateur passionné et idéaliste. Le lycée comme une cocotte-minute, les jeunes fauves prêts à mordre et à déchiqueter tout ce qui passe à leur portée dans cette jungle sauvage. Tout est là, vol, passages à tabac, viol, la délinquance n’a plus de limites. Glenn Ford est inspiré, l’étudiant Sidney Poitier (pourtant proche de la trentaine) aussi, qui laisse percer les luttes qui l’habitent. Brooks livre un film en forme de manifeste, contre le racisme, pour l’éducation, une étude sociale qui remet les projecteurs sur une jeunesse délaissée. Le cinéaste évite de sombrer dans la morale, débarrasse le drame du mélo, traite son sujet avec une vérité proche du documentaire. Tellement réaliste qu’un incident diplomatique éclata à la Mostra de Venise, où il fut retiré de la sélection sous la pression de l’ambassadrice américaine, soucieuse de l’image de son pays.